Mercredi 13 février 2002

Je reviens de mon petit tour à la Communauté des Ecrits Virtuels, la moisson est bien maigre ce matin - les lecteurs comme moi ont vraiment des exigences inconsidérées, je voudrais que mes diaristes préférés écrivent au moins une entrée par jour, et bien longue... Ce que moi, même maintenant, dans l'enthousiasme des débuts, je ne suis pas toujours disposée à réaliser. - Hier, en relisant Cher Ecran, j'ai été séduite par l'idée, exposée par un des "témoins", d'écrire tous les matins, n'importe quoi, ce qui passe par la tête, pour se fixer un rendez-vous avec l'écriture. De fait, j'écris déjà souvent le matin (il est 9h23), mais j'ai peu de temps, ce n'est pas très propice à cette technique, qui implique de laisser les idées s'enchaîner d'elles-mêmes - là, je vais devoir abandonner mon ordinateur dans dix minutes. Je voulais avoir plus de temps, mais je me suis bêtement rendormie, sans même m'apercevoir que mes yeux se refermaient. Hier soir, nous avons joué au tarot jusqu'à minuit et demi avec Latin Lover (je ne sais pas s'il va conserver ce surnom, mais il m'est venu d'une manière si spontanée...), un des meilleurs amis de Compagnon, un drôle de garçon épouvantablement inconstant qui ne se rend même pas compte qu'il traite les filles n'importe comment, si bien qu'on ne peut pas vraiment le lui reprocher. Il entretient une sorte de petite cour - sa copine officielle, son ex transie d'amour, plus quelques "occasionnelles" - et voit indifféremment l'une de ces filles, au gré de ses besoins. Mais comme ami, il est très gentil. Compagnon et moi passons pas mal de temps à essayer de décrypter  er d'analyser son comportement, avec la satisfaction du couple heureux et paisible... Par rapport au cercle d'amis de Compagnon, nous formons une sorte de couple "parental" de référence, un peu comme deux vieux sages, même si la réalité est tout autre ; c'est d'autant plus marqué que notre appartement nous place au centre de ce cercle. Il n'est pas loin de leur école, et comme il est grand, il sert facilement de point de ralliement. Latin Lover habite à cinq minutes (dans l'ancien studio de Compagnon), les deux autres piliers du groupe à quatre ou cinq stations de métro. Au contraire, par rapport à mes amies, nous sommes dans la norme : Belinde habite avec son copain depuis un an environ, et Elvira emménage ce week-end avec le sien (ils cohabitent dans le studio d'Elvira depuis septembre). Mais d'un point de vue géographique, je me trouve là encore au centre, ou disons à l'endroit le plus pratique, puisque j'habite tout près de notre lieu d'études, alors qu'elles sont à peu près à une demi-heure chacune, dans des directions complètement différentes. - Bon, il faut vraiment que j'y aille.

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l_egoine@yahoo.fr