Mardi 26 mars 2002

16h50. Incroyable mais vrai, j'ai réussi à travailler un mardi après-midi (il est vrai que c'était une version latine, ce qui ne compte pas vraiment car j'adore le latin, mais enfin c'est toujours ça) ! Je suis passée au local de l'Association tout à l'heure, mais j'ai réussi à m'en extirper relativement vite car seule la Présidente était présente, et elle part toujours tôt le mardi. J'en ai cependant profité pour récolter les dernières informations. L'Association compte un nombre assez restreint de membres, mais comme la parité garçons/filles est à peu près respectée, ce petit monde génère un nombre ahurissant d'histoires, de rumeurs, de calomnies, avec différentes versions disponibles selon les interlocuteurs, c'est assez fascinant, vu de l'extérieur. J'en fais partie, bien sûr, mais mon statut à part (en couple et bien décidée à le rester) me confère une position particulière, je peux rester en observatrice. Ça tourne toujours autour du même sujet, bien sûr, on dirait du Dallas à la sauce Sex and the City. Belinde et Elvira trouvent ça assez lassant, mais moi, non, ce doit être mon côté commère qui ressort. A moins que, et je ne dis pas ça pour me justifier, ce ne soit simplement mon intérêt général pour les pensées et les comportements de mes contemporains, cette même curiosité qui me pousse à lire des journaux intimes. Ou à suivre très attentivement les multiples aventures de Latin Lover (qui hier soir avait rendez-vous avec une fille rencontrée dimanche sur le chat de Caramail, et ce soir avec une autre fille rencontrée au Restaurant Universitaire). J'aime savoir comment vivent les autres, mais je ne sais pas si c'est une compensation pour ma propre vie tranquille (bien qu'il soit impossible d'être jalouse des aventures assez misérables auxquelles j'assiste) ou si cela fait simplement partie de ma nature.

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