Vendredi 15 février 2002

10h43. A peine prête (je n'ai pas cours le vendredi), je me précipite sur mon ordinateur, histoire de combler l'absence de chronique hier. J'aurais bien commencé à écrire juste après mon petit déjeuner, mais je déteste par-dessus tout traîner en chemise de nuit. - Les nouvelles les plus basiques d'abord. Hier, la plupart des résultats d'examens sont tombés tout au long de la journée, petites déceptions et grandes satisfactions, les secondes effaçant les premières. En plus, Compagnon et moi allons avoir droit à un jeu de tarot neuf (le nôtre est dans un état épouvantable, je ne saurais compter le nombre de fois où il a été aspergé de thé vert sucré à la menthe) : Elvira nous en avait promis un si elle atteignait 10 de moyenne. Comme d'habitude, elle s'était sous-estimée. Autre cause de satisfaction (...mais qu'est-ce que c'est que ce mal de tête qui s'attaque sournoisement à l'arrière de mon crâne ?), j'ai découvert un journal qui me plaît énormément, A quoi bon ?, et il me reste plein d'archives à lire... C'est curieux, ça fait un bout de temps que j'avais vu qu'il figurait dans la liste de la CEV (depuis toujours, même, je crois), mais le titre ne me donnait vraiment pas envie d'aller jeter un œil au contenu. Je n'ai pas d'explication particulière à proposer, il ne m'attirait pas, c'est tout. Et puis, avant-hier, j'y suis allée faire un tour, et j'ai immédiatement été conquise. Il faudra que je l'ajoute à ma liste de liens. - C'était la Saint-Valentin hier (je ne sais pas si vous la fêtez au Québec, c'est la fête des commerçants, euh, je veux dire des amoureux) ; Compagnon et moi avions décidé de ne rien nous offrir (j'ai tout de même eu une rose rouge...), mais nous sommes allés au restaurant chinois, où nous avons mangé un peu au lance-pierre avant d'aller à une soirée à la fac, un concert de l'ancien guitariste de Brassens chantant Brassens, c'était très bien. Compagnon a brièvement fait la connaissance de deux membres de mon association qu'il n'avait encore jamais vus, D1 et D2. Chacun s'est efforcé d'illustrer le plus fidèlement possible le portrait que j'avais tracé de lui, D1 en ayant l'air de carburer à un cocktail de Guronsan et de haschisch, D2 en pourchassant à travers la fac une étudiante en licence d'histoire pour essayer de la convaincre de venir prendre un verre. - Une copine, V., avait organisé avec une quinzaine de ses copains célibataires un repas anti-Saint Valentin dans un restaurant à Montparnasse, l'idée me plaît... Vraiment, cette fête m'exaspère. Je n'ai pas le souvenir qu'elle existait quand j'étais plus jeune (Halloween non plus, certes, mais j'aime bien Halloween, j'adore me déguiser, et même si les commerçants essaient d'en profiter au maximum - le plus grotesque, cette année, c'était un club de gym qui proposait des réductions pour Halloween en présentant dans sa pub une accorte jeune femme pourvue de dents de vampire au teint orange, absolument atroce et ridicule -, on peut la fêter sans dépenser un centime) ; elle rend malheureuses les âmes solitaires ; elle lie d'une façon épouvantable amour et argent (Un pendentif avec perle de Tahiti à 121 euros ! C'est plus facile de dire "Je t'aime" à ce prix-là !). D'ailleurs, on pourrait en dire autant de la fête des mères (pauvres mères, ce n'est pas elles qui auraient droit à un pendentif avec perle de Tahiti, on leur propose plutôt le dernier robot Seb), sans parler de cette abomination que constitue la fête des grand-mères. 11h41. Exaspérant ! Le FTP de Chez ne me reconnaît plus, le site est inaccessible... Du coup, j'ai rempli un formulaire d'inscription chez Free.

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l_egoine@yahoo.fr